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 | AUGENDRE (58) :
est à prendre comme il se présente = AU GENDRE, le fils du gendre. Quant à
GENDRE, si le patronyme est si répandu, c'est que le surnom devait avoir une raison
précise : différencier le père de famille du gendre quand ils avaient tous deux le
même nom ? C'est possible, ou bien on donnait ce nom au gendre quand c'était lui qui
prenait la charge de la maison du beau-père (et parfois adoptait le nom de celui-ci ?).
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 | GRILLOT (58) : Un
nom qui renvoie au grillon (latin grillus), et qui porte selon les régions un suffixe
différent : -et (la forme grillet était la plus courante au moyen âge), -ot ou bien
sûr -on. On pense généralement qu'il s'agit d'un sobriquet désignant une personne
gaie, qui chante tout le temps.
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 | RUSTIN (58) :
serait un diminutif (hypocoristique pour prendre les mots savants) du nom de baptême
RUSTIQUE, porté par plusieurs saints (latin RUSTICUS = des champs). Signifiat
"rustre" en français. Autre hypothèse, une variante du nom ROSTAING, qui est
lui un nom de personne d'origine germanique (hrod = gloire + stain = pierre).
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 | LELONG (58) : ???
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 | JOACHIM (58) :
nom de baptême qui fait référence à saint Joachim, le père supposé de la Vierge
Marie, époux de sainte Anne. L'origine est le nom hébreu yehôyaqîm (= Yahvé mettra
debout).
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 | LIAGRE (59) : nom
de profession dérivé du néerlandais "De Jaghere". Modifié ensuite en
"Le Jagher" (prononcer Léiager), nom flamand signifiant "Le
Chasseur".
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 | BÉGHIN (59) : Variante
de Bégin, surtout fréquente dans le Nord. Sous la forme Bégin, le nom est surtout
bourguignon. Il semble correspondre aux béguins, moines mendiants du XIIe siècle
considérés très vite comme hérétiques. Au moyen âge, le nom désignait par
métaphore une personne hypocrite. C'est peut-être dans ce sens qu'il faut comprendre le
patronyme
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